À (Agence Ecofin) - Tunis comme ailleurs sur le continent, l'heure est à l'ajustement des systèmes de transport urbain qui montrent leurs limites face à la croissance des populations. En dehors du transport par bus, les autorités tunisiennes ont opté pour le mode ferroviaire.
La Société du réseau ferroviaire rapide de Tunis (RFR), l'autorité publique qui développe un réseau ferroviaire de banlieue pour la ville, va amorcer les prochaines étapes du projet, selon son PDG, Chouba Lotfi. Lors d'une conférence la semaine dernière à Abou Dhabi, ce dernier a indiqué que la première étape en est achevée. 18,5 km comprenant les sections des lignes D et E, qui font partie d'un ensemble de 5 lignes à construire sur un total de 86 km.
Élaboré en 2007, le projet s'inscrit dans la logique de promouvoir le transport en commun des voyageurs, notamment celui ferroviaire dans capitale tunisienne et dans les zones périphériques. Entre autres objectifs, le projet vise à limiter l'encombrement des routes, à réduire les coûts du transport impactés par la congestion ; et à préserver l'environnement. À l'achèvement, ce réseau ferroviaire qui sera exploité par la Société nationale des chemins de fer tunisiens, viendra compléter le métro léger de Tunis dont la desserte est plus urbaine.
Le coût initial du projet, évalué en 2010 à 4 milliards de dinars (1,2 milliards d'euros) est cofinancé par l'État tunisien dans une proportion de 40%, les 60% restants étant apportés notamment par la Commission européenne (CE), la Banque européenne d'investissement (BEI), l'Agence française de développement (AFD) et la banque de développement allemande (KfW).
Henoc Dossa
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