(Agence Ecofin) - Le 18 mai, à Yaoundé, le ministre camerounais des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, et le groupement Razel-Bec/Egis Projets ont matérialisé l’accord de contrat portant sur l’automatisation de 14 des 44 postes de péage que compte le réseau routier national.
D’après un article publié dans le quotidien Le Jour cette semaine, il est indiqué que le prix du ticket sera maintenu à 500 FCFA (0,83$) et les 14 postes de péage automatiques vont générer au Trésor public près de 7 milliards de FCFA ($11,6 millions), dès la première année d'exploitation en 2021.
Ces revenus sont considérablement plus importants que ceux générés par les 44 postes routiers actuels, dont les recettes annuelles sont évaluées à 5,5 milliards FCFA, par le Programme de sécurisation des recettes routières (PSRR), logé au ministère de Finances.
« La courbe sera croissante pour atteindre 53,59 milliards FCFA en 2039. C’est la date de fin du contrat avec le partenaire privé. Celui-ci construira les infrastructures, les exploitera et reversera à l’État du Cameroun des recettes qui iront croissant. Elles partiront de 5,48 milliards FCFA en 2021 pour atteindre 48,99 milliards FCFA en 2039 », explique le journal.
Les travaux, évalués à 28,94 milliards FCFA, devraient démarrer d’ici la fin du mois courant. Les 14 postes à automatiser qui représentent actuellement 75% des recettes globales du secteur comprennent : Mbankomo, Tiko, Mbanga, Manjo, Boumnyébel, Edéa, Nsimalen, Nkometou, Bafia, Bayangam, Foumbot, Bandja, Matazem et Dschang. Ils sont situés sur les axes routiers Yaoundé-Douala-Limbé, Yaoundé-Bafoussam-Bamenda, Douala-Bafoussam et sur l’accès à l’aéroport de Yaoundé-Nsimalen.
Romuald Ngueyap
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