(Agence Ecofin) - Active depuis plusieurs décennies en Afrique, la branche ferroviaire de Bolloré nourrit des ambitions d’expansion. Le groupe perçoit les rails comme un élément essentiel des échanges transfrontaliers intercontinentaux, et veut investir pour étendre le réseau ferré africain.
Le groupe français Bolloré, à travers sa branche ferroviaire, envisage d’effectuer de nouveaux investissements pour contribuer au développement du transport par rail du fret en Afrique.
A l’occasion de la conférence internationale organisée la semaine du 14 février, en prélude au sommet Union africaine-Union européenne, Eric Melet, PDG de Bolloré Railways, a réitéré l’engagement du groupe à implémenter sur d’autres territoires les modèles de transport ferroviaire mis en place au Cameroun (Camrail), entre la Côte-d’Ivoire et le Burkina (Sitarail), le Bénin et le Niger (Benirail).
Les segments du réseau ferré exploités par le groupe en Afrique de l’Ouest font partie intégrante de la boucle ferroviaire (Lomé-Cotonou-Niamey-Ouagadougou-Abidjan), qui interconnectera sur 3 034 km les Etats de l’UEMOA.
Les rails constituent selon Eric Melet une solution de transport efficace, capable de stimuler les chaines de valeurs des économies africaines. Leur rôle apparait encore plus déterminant dans un contexte où le libre-échange continental se concrétise à travers la Zlecaf.
Au cours de l’International Union of Railways (IUC) de septembre 2021, Bolloré avait dévoilé un plan d’investissement de 1 milliard d’euros à l’horizon 2030. Une feuille de route qui porte sur la construction, la remise à niveau et l’extension du réseau ferré africain.
L’autre enjeu capital pour le groupe concerne la réduction de son empreinte carbone, dans le cadre de sa politique RSE (Responsabilité sociétale des entreprises). Actuellement, Bolloré Railways exploite un réseau de 2 700 km de voies ferrées, transportant 1 million de passagers et 2,6 millions de tonnes de marchandises par an.
Henoc Dossa
Palais du Pharo, Marseille, France - Explorer, Investir, Réussir.