(Agence Ecofin) - Le projet de tramway dans la ville de Douala, capitale économique du Cameroun, va connaître un coup d’accélérateur. Célestine Ketcha-Courtès (photo), la ministre de l'Habitat et du Développement urbain, a reçu en audience la semaine dernière, une délégation conduite par Bombardier et son partenaire belgo-turc Iristone/ILCI, concessionnaire de cette infrastructure.
Il était question pour les différentes parties d’accélérer les procédures administratives et techniques en vue du démarrage imminent des travaux. Le chantier, prévu pour durer trois ans, portera sur la construction d’une ligne pilote d’un linéaire de 18 km.
Le tramway disposera d’une centrale électrique autonome installée dans la zone industrielle de Bonabéri. Elle sera dotée d’une puissance au-delà des besoins d’exploitation du Tramway, affirme Iristone/ILCI.
En janvier dernier, le consortium indiquait que « les études d’insertion de la ligne, la solution énergétique autonome et les plans de financement éligibles aux fonds internationaux ont été réalisés et approuvés par les parties ».
Il envisageait d’ailleurs un démarrage des travaux au premier semestre 2019, et une mise en service partielle du projet d’ici 2021 « si les délais des actions préalables sont tenus, en particulier la conclusion à date du contrat commercial entre le groupe Iristone/Ilci et le gouvernement camerounais ».
En plus de désengorger la ville de Douala, la construction du Tramway devrait générer un millier d’emplois directs, estime Iristone/Ilci.
Rappelons que ce n'est pas la première fois qu'un projet de tramway est annoncé au Cameroun. La société belge Préfarails, par exemple, avait même signé, en 2014, un mémorandum d’entente avec le gouvernement camerounais. On n’en a plus entendu parler jusqu’à ce jour.
Romuald Ngueyap
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Lomé, Togo - Organisé par la BIDC.