(Agence Ecofin) - Après avoir confié la réalisation du premier segment de son ambitieux projet de TGV au géant allemand Siemens, le mois dernier, l’Egypte songe déjà aux prochaines phases du réseau.
Siemens Mobility pourrait finaliser, avant la fin de l’année, de nouveaux accords avec le gouvernement égyptien pour réaliser les lignes 2 et 3 du projet de TGV (Train à grande vitesse) de l’Egypte. La multinationale est en pourparlers avec le ministère égyptien des Transports et l'Autorité nationale des tunnels (NAT) concernant les deux lignes, a confié Léon Soulier, directeur général de Siemens Mobility pour le Moyen-Orient et l'Afrique, au média égyptien The National.
Début septembre, Siemens, en tête d’un consortium composé avec Orascom Construction et Arab Contractors, avait remporté le contrat portant sur l’exécution des travaux de la première ligne ferroviaire à grande vitesse d'Egypte qui reliera les côtes de la mer Rouge et de la Méditerranée. Ce premier segment, réalisable en 2 ans, porte sur un linéaire de 660 kilomètres (pour 460 km initialement annoncé) d’un réseau ferré qui couvrira au total 1 800 kilomètres.
L’investissement global annoncé pour le projet est 360 milliards de livres égyptiennes (soit 23 milliards USD). La part du contrat revenant à Siemens, dans le cadre de la première phase, est estimée à 3 milliards de dollars sur une valeur totale du contrat de 4,45 milliards de dollars.
Selon Léon Soulier, la première ligne du TGV égyptien, une fois opérationnelle, pourra transporter jusqu’à 30 millions de personnes par an.
Henoc Dossa (stagiaire)
Lire aussi :
Palais du Pharo, Marseille, France - Explorer, Investir, Réussir.