(Agence Ecofin) - Ces dernières années, l’Egypte a consenti d’énormes moyens financiers pour la modernisation de son réseau ferroviaire. Le pays travaille maintenant sur un audacieux projet de ligne à grande vitesse qui reliera les côtes de la mer Rouge et de la Méditerranée.
L'Egypte examine un accord final avec Siemens AG pour développer un réseau de TGV (trains à grande vitesse) de 1000 km, a annoncé mercredi 13 janvier la présidence égyptienne, après une réunion au Caire entre le président Abdel Fattah al-Sissi et Joe Kaeser, le président et chef de la direction de Siemens.
Le coût des travaux de ce mégaprojet, qui sera exécuté en plusieurs étapes, est évalué à 360 milliards de livres égyptiennes (23 milliards USD).
La première phase du projet reliera (sur un linéaire de 460 km) la ville d'Ain Sokhna à la nouvelle ville d'El Alamein, en passant par la nouvelle capitale administrative en construction à l'est du Caire, détaille un communiqué sur la page Facebook du porte-parole de la présidence. Cette section initiale comprendra 15 stations et sera achevée en deux ans, précise la même source.
Ce mégaprojet représente un tournant majeur alors que l'Egypte rejoindra la liste des pays utilisant des trains à grande vitesse. Une fois achevée, cette future ligne va booster le système de transport ferroviaire de masse du pays puisqu’elle réduira considérablement le temps de parcours entre les côtes de la mer Rouge et de la Méditerranée. Mieux, elle soutiendra l'essor du secteur des transports et des infrastructures ainsi que les projets de développement dans le pays.
Romuald Ngueyap
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