(Agence Ecofin) - A Conakry comme dans beaucoup de capitales africaines, l’heure est au réajustement des programmes urbains. La poussée démographique avec les enjeux de mobilité qu’elle génère oblige à consentir plus d’investissements dans les infrastructures routières.
Le gouvernement de transition de la Guinée Conakry prévoit de lancer dans les prochaines semaines des travaux de réhabilitation de 225 km de route dans la capitale Conakry. « Nous avons des travaux prioritaires d’aménagement et de bitumage de 225 km de voirie dans Conakry, en béton armé et en bitume. Dans les deux semaines qui viennent, les travaux vont démarrer », a confié le ministre des Transports, Yaya Sow, à la radio locale FIM FM, mercredi 12 octobre dernier.
Selon lui, le programme financé par le budget national impactera toutes les communes de la capitale. Plus grand pôle économique du pays, Conakry a connu d’importantes vagues migratoires depuis les régions intérieures, qui n’ont pas été totalement encadrées par les plans d’urbanisation à long terme, notamment en matière d’infrastructures routières visant à faciliter la mobilité urbaine. Peu dense, son réseau routier se dégrade de plus en plus faute d’entretien. Il devient pénible à emprunter en saison pluvieuse, et l’insuffisance de routes secondaires complique l’accès des quartiers de la ville.
La mise en œuvre de ce programme aidera à réduire les coûts et les temps des trajets. Elle devrait avoir de même un impact positif sur l’environnement, en réduisant les embouteillages et en atténuant par-là, la pollution atmosphérique.
Lomé, Togo - Organisé par la BIDC.