(Agence Ecofin) - Les start-up proposant des solutions de mobilité continuent de se déployer en Afrique. Leurs offres sont de plus en plus utiles face aux défis de congestion des routes urbaines, et la mauvaise organisation des transports en commun publics.
Swvl, une startup égyptienne de mobilité basée à Dubaï, révèle avoir levé 21,5 millions $ sur le marché financier. Ceci dans le cadre de la joint-venture annoncée avec l’entreprise américaine Queen’s Gambit Growth Capital, en vue d’étendre ses offres de transport en commun.
La société fondée en 2017 propose des services de covoiturage en camionnette ou en bus. Déjà présente en Égypte et au Kenya, elle entend intégrer davantage le continent africain dans son plan d’expansion.
Egypt’s Swvl closes $21.5m PIPE funding round. 1 other thing and a trivia https://t.co/Z2zVAbIcG2
— Ripples Nigeria (@RipplesNG) February 9, 2022
Le covoiturage, une option qui permet aux usagers allant dans la même direction de partager ensemble un trajet, est à l’étape embryonnaire en Afrique. Il offre pourtant plusieurs avantages, notamment la réduction du nombre de véhicules sur les routes, la diminution des émissions de gaz nocifs, la réduction des coûts du transport (carburant, frais de péage…), etc.
S’il est vrai que des multinationales telles que Uber ou Bolt, ainsi que certaines start-up africaines se sont lancées dans ce type de service dans quelques villes du continent, le modèle peine néanmoins à intégrer les habitudes des populations. Il continue également d’être confronté à la mauvaise qualité des infrastructures routières.
Henoc Dossa
Lomé, Togo - Organisé par la BIDC.