(Agence Ecofin) - Erigé sur le lac Tanganyika, le port de Bujumbura est un cordon vital qui lie le Burundi enclavé aux autres pays de la région comme la RDC, la Tanzanie et la Zambie. Le pays envisage de renforcer les capacités opérationnelles de ce maillon incontournable de sa chaîne d’approvisionnement.
Le jeudi 9 septembre, le président burundais, Evariste Ndayishimiye, a procédé au lancement des travaux d’extension et de modernisation du port de Bujumbura, situé dans la capitale économique du pays.
L’information rapportée par la présidence du Burundi révèle que le projet sera exécuté grâce à un financement de 31 millions $ obtenu de la part du Japon à travers l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA). L’accord de financement du projet avait été signé en 2019.
Les travaux lancés portent sur la construction d’un terminal à conteneurs et d'un chantier naval, ainsi que le dragage du bassin portuaire et la déviation du canal de Buyenzi. L’exécution des ouvrages, qui durera deux ans, permettra de porter la capacité de la plateforme au-delà de 500 000 tonnes, contre 200 000 actuellement.
La portée du chantier inclut également une route « qui va joindre le port à la route nationale numéro 1 ; ce qui constitue une autre valeur ajoutée dans la facilitation des échanges commerciaux, surtout la facilitation du transport des produits destinés à l’exportation vers le Rwanda, la Tanzanie, l’Ouganda, le Kenya, etc. », s’est félicité le président burundais qui reste convaincu que la mise en œuvre de ce projet, « dans le cadre de la ZLECAf, désenclavera le Burundi en le connectant aux pays de la région sud-africaine et même à l’océan ».
Henoc Dossa (stagiaire)
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