(Agence Ecofin) - Porté par l’industrie touristique, le sous-secteur du transport aérien compte pour l’économie capverdienne. Pour en tirer davantage profit, le gouvernement fait appel à une multinationale française afin de mieux coordonner l’exploitation des aéroports.
Le gouvernement du Cap-Vert a attribué il y a quelques jours la concession des aéroports et aérodromes du pays au groupe français Vinci. La décision prise par décret-loi et approuvée le jeudi 5 mai en Conseil des ministres, vise à améliorer les services aéroportuaires et accroître les recettes de l’État.
Selon le ministre capverdien des Finances Olavo Correia, « Vinci versera à l'État du Cap-Vert, pour une période initiale de 40 ans, 80 millions d'euros répartis en deux tranches. Peu après la signature de l'accord, le pays recevra 35 millions d'euros, et lors de la reprise du trafic aérien, les 45 millions restants lui seront versés ».
Le Cap Vert dispose de 4 plateformes aéroportuaires de standards internationaux, à savoir l’aéroport Amilcar Cabral sur l'île de Sal, l’aéroport Nelson Mandela de Praia, l’aéroport Cesaria Evora sur l'île de São Vicente, et l’aéroport Aristides Pereira sur l'île de Boa Vista. À cela s’ajoutent les aérodromes de Sao Felipe, Maio et Preguiça. Les plateformes font souvent l’objet de travaux de modernisation pour répondre à l’évolution continue du trafic. La croissance des flux est liée au développement des activités touristiques.
Situé au large des côtes du Sénégal, le Cap-Vert est une destination touristique prisée. Le secteur est en effet la première source de revenus du pays, et représente près de 25% du PIB selon les chiffres officiels. Mais il a été fragilisé avec l’apparition de la Covid-19. Le pays a connu en 2020 une chute d’environ 70% du flux de 819 000 touristes enregistrés en 2019.
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