(Agence Ecofin) - Les concertations se poursuivent dans le cadre du projet de construction du pont route-rail entre les capitales des deux Congo. Une mission de la Banque africaine de développement (BAD) a séjourné la semaine dernière à Brazzaville, où elle a eu une séance de travail avec le ministre de l’Equipement et de l’Entretien routier, Emile Ouosso.
Selon Augustin Karanga, le chef de mission de la BAD, la rencontre avait pour but de fixer, avec les autorités des deux pays, les composantes et les coûts du projet en fonction des activités retenues, ainsi que les modalités pratiques de sa mise en œuvre.
Soutenu par l’Union africaine, ce projet devrait débuter courant 2020. Le coût des travaux est estimé à 550 millions de dollars dont 210 millions seront mobilisés par la BAD.
Cette infrastructure, très attendue, entre dans le cadre des grands projets prioritaires du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD). Il s’agit d’assurer la continuité du système de transport le long du corridor Tripoli – Windhoek, qui traverse le Tchad, le Cameroun, les deux Congo et l’Angola, et aussi de faciliter l’importation et l’exportation des marchandises entre le port de Matadi (en RDC) et le port commercial de Pointe-Noire.
Capitales les plus rapprochées au monde, Brazzaville et Kinshasa sont séparées par le fleuve Congo, large de 4 km. La construction d’un pont entre les deux villes est une initiative pensée depuis les années 90, sous l’ère de Mobutu Sese Seko. Les deux peuples attendent désormais la concrétisation de ce projet intégrateur.
Romuald Ngueyap
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