(Agence Ecofin) - Après Bolloré Ports, c’est au tour de Bolloré Railways, la branche du groupe Bolloré spécialisée dans la construction et l'exploitation de chemin de fer en Afrique, de jeter ses armes dans la bataille pour la neutralité carbone. Aux côtés de l’IUC (International Union of Railways) dont il est membre, Bolloré Railways a renouvelé son engagement à contribuer au développement du transport ferroviaire en Afrique tout en œuvrant à réduire son empreinte carbone.
Le groupe s’aligne ainsi sur le nouvel engagement pour la durabilité des chemins de fer africains pris par l'UIC lors d’une table ronde tenue par visioconférence le mardi 28 septembre, dans le cadre de la semaine africaine du climat de la CCNUCC (Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques).
Un engagement commun des membres de l’IUC
Réunis autour du Green Deal, un contrat moral visant le développement et la soutenabilité du rail en Afrique, les 200 membres de l’IUC (disséminés à travers les 5 continents), qui regroupe de grandes multinationales du monde ferroviaire et de divers prestataires, ont convenu d’une feuille de route à deux volets. Le premier, qui se rapporte aux mécanismes pour atteindre la neutralité carbone, met en avant des principes d'efficacité énergétique, notamment le transfert énergétique par la suppression progressive des services diesel, en privilégiant les sources d'énergie renouvelables. Le second volet quant à lui concerne le meilleur positionnement des membres sur le marché africain. Il intègre la promotion du transfert modal vers le rail par l’innovation technologique combinée à une offre de services à coût réduit.
La partition de Bolloré Railways
Actif depuis plusieurs décennies dans l’univers ferroviaire africain, à travers ses filiales CAMRAIL (Cameroon Railways) et SITARAIL (Société internationale de transport africain par rail), Bolloré Railways exploite actuellement un réseau de 2 700 km de voies ferrées, transportant 1 million de passagers et 2,6 millions de tonnes de marchandises par an.
L’entreprise qui perçoit le chemin de fer comme le mode « plus vert de transport à grand volume » nourrit des ambitions d’expansion et souhaite déployer davantage ses ailes sur d’autres pays du continent, avec à la clé un investissement envisagé de 1 milliard EUR, d’ici 2030. Cet investissement sera consacré à la construction, la remise à niveau et l’extension du réseau ferré africain.
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