(Agence Ecofin) - L’Algérie fait montre d’une forte implication dans la réalisation du projet de transsaharienne Alger-Lagos, à travers laquelle elle lorgne les marchés régionaux environnants, notamment celui de l’Afrique de l’Ouest. Néanmoins les enjeux sécuritaires dans le Sahel représentent de gros défis pour la réussite du projet.
Les ministres des Travaux publics et de l’équipement des États concernés par le projet de la transsaharienne Alger-Lagos (Algérie, Tunisie, Niger, Mali et Tchad, Nigeria), à l’occasion de la réunion du Comité de liaison de l’autoroute transsaharienne (CLRT) du lundi dernier 27, ont convenu d'accélérer le projet de création d’un corridor économique.
Selon Mohamed Ayadi, le Secrétaire général CLRT, l’accord fait suite à une étude réalisée par la CNUCED dont le rapport recommande la création d’un corridor économique d’envergure régionale afin de renforcer la route transsaharienne.
« Nous œuvrons avec les pays membres du comité de liaison pour porter le niveau des échanges au sein de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) à 50%, voire plus, contre 3% actuellement » a déclaré Gado Sabo Moctar, ministre de l’Équipement du Niger.
Le projet devrait permettre entre autres de faciliter le transit, le transport, le commerce entre les Etats qui ceinturent ce corridor et inciter davantage les investisseurs. Des conditions qui stimuleront la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF).
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