(Agence Ecofin) - En Algérie, le tramway occupe une place de choix dans la politique nationale de mobilité urbaine. Ce système de transport de masse est actuellement en service à Alger, Oran, Constantine, Ouargla, Sétif, Sidi Bel Abbès. Des études de faisabilité ont été lancées pour une dizaine d’autres villes.
La mise en circulation du tramway de Mostaganem dans le nord-ouest de l’Algérie pourrait intervenir d’ici la fin de l’année. C’est en tout cas la volonté affichée par les autorités. A ce jour, le chantier affiche un taux de réalisation de plus de 80%.
Le tramway de Mostaganem a été lancé en aout 2013. Etendue sur 14 km (deux lignes), cette infrastructure d'un coût global de 26,5 milliards DA (199 millions USD) a cependant connu un arrêt des travaux de sept mois suite au retrait en 2017 de Corsan Isolux, la société espagnole chargée de la réalisation, en raison de difficultés financières et du non-respect des délais de livraison qui ont eu pour conséquence la résiliation du contrat.
Depuis lors, les travaux ont été confiés au groupe public Cosider. La multinationale française Alstom assure, pour sa part, la fourniture du système intégré, des voies, des caténaires, des systèmes de télécommunication et de signalisation, des sous-stations ainsi que de la billettique.
Le tramway de Mostaganem disposera de 24 stations. Chaque ligne a été équipée des tramways Citadis qui sont fabriqués sur le site d’Annaba (dans le nord-est de l’Algérie) par Cital, la joint-venture locale d’Alstom. Selon les projections, son exploitation commerciale créera 500 nouveaux postes tandis qu’on estime à 20 000 le nombre moyen de voyageurs/jour.
Romuald Ngueyap
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