(Agence Ecofin) - Conséquence du chômage des jeunes et de l’absence de transports publics, le phénomène du « bend-skin » (moto-taxi), apparu sur les routes camerounaises dans les années 1990, n’a cessé de prendre de l’ampleur. Investir au Cameroun a recueilli auprès de ses lecteurs des pistes de solutions pour réguler le secteur.
Deux tendances générales se dégagent. Pour la frange réformatrice, le maître mot est la formalisation du secteur. Les «réformateurs» prônent l’identification et l’enregistrement des moto-taxis. Zéro tolérance pour le non-respect des règles de sécurité.
Que pense l’aile abolitionniste de cette profession qui n’en serait finalement pas une ? La « dissolution » des moto-taxis. Les routes seraient plus sûres sans eux.
Entre ces deux tendances dominantes, une troisième voix souhaite que l’Etat « s'accapare une part de ce marché en achetant des tricycles qu'il va donner en location ou les gérer comme on gère les bus de la communauté ».
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