(Agence Ecofin) - Mardi, Mustapha Sanalla (photo), le patron de la société publique libyenne du pétrole (NOC), a déclaré qu’une société établie dans l’Est du pays, au cœur des zones d’affrontement, tente de vendre illégalement du pétrole brut. Cette société qui se dit être la société publique libyenne du pétrole, entre en possession du brut en raison de la désertion des périmètres de production par les compagnies régulièrement établies.
La NOC a expliqué que plusieurs tentatives de vente de l’huile ont échoué car les acheteurs se sont étonnés que leur brut soit cédé pour moins que le prix officiel du marché.
Selon le gouvernement établi à l’Ouest, il existe des preuves de ces opérations qui ont déjà été soumises au ministère public et au Comité des sanctions de l'ONU. Sanalla va plus loin en indiquant que certains membres de la Chambre des représentants sont impliqués dans des tentatives de vente illégale de pétrole et que d'autres ont publiquement demandé que du carburant gratuit soit fourni à certains pays.
La vente illégale du pétrole libyen est un problème qui date de début 2018, pendant que les affrontements dans les principaux bassins de production étaient à leur paroxysme. Une question qui inquiète de plus en plus l’ONU, qui, récemment, a sanctionné plusieurs entités dont des acheteurs italiens.
Olivier de Souza