(Agence Ecofin) - Au Kenya, le ministère de l’Agriculture a envoyé récemment pour publication au journal officiel, un corpus de mesures limitant les pouvoirs de l’Agence kenyane de développement du thé (KTDA).
Parmi celles-ci, figurent notamment la suppression des ventes directes de thé et la réduction des frais perçus par l’Agence auprès des usines à 1,5 % de la valeur du thé contre 2,5 % précédemment.
À cela s’ajoute la possibilité pour chaque usine de la KTDA de disposer de sa propre structure de gouvernance. D’après Peter Munya, en charge du portefeuille ministériel, ces différentes dispositions devraient permettre d’améliorer l’efficacité dans la chaîne de valeur du thé et améliorer les revenus des producteurs.
En effet, la KTDA est accusée par les autorités d’offrir des prix faibles aux exploitants et d’adopter des comportements prédateurs au niveau notamment du segment de la transformation.
Pour rappel, le système de vente aux enchères de Mombasa est désormais l’unique moyen de commercialisation du thé au Kenya. La KTDA détient un réseau de plus de 600 000 exploitants et administre 69 usines de transformation.
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Meknès, Maroc.