(Agence Ecofin) - Pensana Rare Earths veut profiter de la future demande du Royaume-Uni en aimants métalliques (utilisés dans la production de turbines éoliennes) pour installer une usine de traitement des terres rares de Longonjo. Elle a confié à Wood Group l’étude de faisabilité du projet.
La compagnie minière britannique Pensana Rare Earths examine toujours les débouchés pour sa future production au projet angolais Longonjo. Elle a engagé le cabinet Wood Group pour réaliser une étude sur la faisabilité d’une usine de traitement de terres rares au Royaume-Uni, afin de produire des aimants métalliques. Ladite usine sera destinée, apprend-on, à satisfaire la prochaine demande du pays pour la production d’énergie éolienne.
En effet, selon une étude indépendante, le gouvernement britannique devra dépenser près de 50 milliards £ pour mener à bien sa stratégie concernant l’énergie éolienne. Pensana indique que chaque centrale éolienne de 13 MW devrait nécessiter environ 7 tonnes d’aimants permanents, alors que l’approvisionnement pour ce matériau n’est pas sécurisé. Le cabinet Wood Group doit donc déterminer la meilleure manière de combler ce vide grâce au potentiel de la future mine Longonjo.
« Nous voulons tous une économie verte, mais cette demande florissante de métaux magnétiques met en évidence l’importance des chaînes d’approvisionnement », a commenté Paul Atherley, président de la compagnie, précisant vouloir jouer ce rôle de partenaire sûr pour le Royaume-Uni, mais aussi toute l’Union européenne.
Longonjo a une capacité de production annuelle estimée à 60 000 tonnes de concentré de terres rares sur neuf ans, dont 4 600 tonnes de néodyme et de praséodyme. Rappelons que la mise à jour des ressources annoncée récemment devrait avoir une incidence sur les prochains chiffres de production.
Emiliano Tossou (stagiaire)
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