(Agence Ecofin) - Rainbow Rare Earths, qui exploite au Burundi la seule mine africaine de terres rares, va développer conjointement avec Bosveld Phosphates le projet de terres rares Phalaborwa en Afrique du Sud. Elle peut gagner 60 à 85 % d’intérêts dans l’actif en menant à bien une étude de préfaisabilité.
Le producteur de terres rares Rainbow Rare Earths a annoncé le 3 novembre la conclusion d’un accord de coentreprise avec la société Bosveld Phosphates, pour la construction et l’exploitation d’une mine de terres rares en Afrique du Sud. Il s’agit du projet Phalaborwa qui héberge 35 millions de tonnes de gypse contenant en moyenne 0,6 % d’oxydes de terres rares totaux (TREO).
Selon les termes convenus, Rainbow versera à Bosveld 750 000 $ en espèces et en actions payables en trois tranches étalées sur douze mois. Après la due diligence et à l’issue d’une étude de préfaisabilité convaincante, la compagnie obtiendra une participation allant de 60 à 85 % selon le potentiel du projet.
« Cette coentreprise représente une étape importante et passionnante dans la stratégie de Rainbow visant à tirer parti de la croissance prévue de la demande mondiale de terres rares », a commenté George Bennett, PDG de la compagnie, précisant que ce projet aidera Rainbow à devenir un important producteur de néodyme et de praséodyme (NdPr).
Pour rappel, la compagnie Rainbow Rare Earths est devenue en 2017, grâce à la mise en service de la mine de Gakara au Burundi, le seul producteur de terres rares en Afrique.
Accra, Ghana