(Agence Ecofin) - C’est actuellement le bras de fer entre le comité parlementaire en charge des TIC et le Cabinet du Zimbabwe, organe de décision composé des membres principaux du gouvernement. Les tensions entre les représentants des pouvoirs législatif et exécutif résultent du refus du Cabinet du Zimbabwe de laisser le comité parlementaire enquêter sur l’acquisition auprès du groupe télécoms russe VimpelCom de la majorité de l’opérateur de téléphonie mobile Telecel Zimbabwe, par le gouvernement, via ZARnet Limited, le fournisseur public d’accès à Internet, le 30 novembre 2016.
Dans un courrier, le ministère des TIC, des Services postaux et du Courrier, qui refuse de montrer au comité parlementaire sur les TIC le contrat de vente signé entre le gouvernement et VimpelCom, explique que « cet accord est le résultat d'une résolution du Cabinet qui en fait un document privé et confidentiel et ne doit donc pas être partagé. Nous ne sommes donc pas autorisés à publier un document du Cabinet, sauf autorisation expresse du Cabinet ».
La seule chose que le comité parlementaire sait, c’est l’information que le gouvernement a toujours partagée sur cette affaire, à savoir qu’il détient 60% de Telecel Zimbabwe
Le gouvernement zimbabwéen avait décidé, en juillet 2015, d’acquérir la majorité de Telecel Zimbabwe après plusieurs frictions avec l’opérateur télécoms et sa maison-mère, résultant de leurs nombreux échecs à se conformer à la loi d’indigénisation qui stipule que les investisseurs étrangers ne peuvent détenir plus de 49% d’une entreprise installée dans le pays. Pour les 60% de Telecel, le Zimbabwe avait accepté de payer 40 millions de dollars US.
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