(Agence Ecofin) - Dans une analyse de marché, Goldman Sachs recommande à Bharti Airtel de sortir des marchés du Kenya, du Rwanda et de la Tanzanie et de vendre ses tours télécoms dans cinq marchés non-rentables pour réduire ses charges et augmenter ses marges en Afrique. La banque d’investissement insiste sur une évidence à laquelle s’était déjà rendu Sunil Bharti Mittal, le président du groupe télécoms indien, en janvier 2017. Prenant part au World Economic Forum de Davos en Suisse, l’homme d’affaires avait dévoilé l’intention de la société de fusionner et de céder certains de ses actifs
Goldman Sachs insiste sur la sortie de Bharti Artel du Kenya, du Rwanda et de Tanzanie parce que ces trois marchés enregistrent les marges financières les plus faibles de toutes les filiales du groupe en Afrique. Des gouffres financiers en somme. La banque d’investissement souligne que c’est grâce à des cessions stratégiques engagées par le groupe en Afrique depuis 2015, d’une valeur de 3,3 milliards de dollars US, qu’il a pu aujourd’hui, réduire sa dette de près de 40%.
Cette réduction de la dette combinée à l’amélioration des marges du bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement (Ebitda) a aidé la branche africaine de Bharti Airtel à enregistrer un profit positif au premier trimestre de l’année financière de 2018. Au 31 septembre dernier, Airtel Afrique a déclaré un profit de 48 millions de dollars US. L’année dernière, c’est 91 millions de dollars de perte que l’entreprise déclarait.
Goldman Sachs conseille aussi à Bharti Airtel une acquisition de 9Mobile au Nigeria. La banque explique qu’en additionnant simplement les parts de marché d’Airtel Nigeria et de 9Mobile, la part de marché fusionnée est légèrement plus grande que celle de l’actuel opérateur leader qu’est MTN Nigeria.
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