(Agence Ecofin) - D’ici la fin de l’année 2018, les populations installées aux frontières du Kenya, de la Tanzanie, de l’Ouganda, du Burundi, du Rwanda et du Soudan du Sud ne se connecteront plus automatiquement au réseau mobile des pays voisins. L’itinérance forcée à laquelle elles étaient soumises sera définitivement réglée, a déclaré Ally Simba, le secrétaire exécutif de l'Organisation est-africaine des communications (OEAC), à l’ouverture de la 25ème réunion des assemblées de l'OEAC qui se tient du 11 au 15 juin 2018, à Nairobi.
L’itinérance forcée disparaîtra avec la finalisation de l’exercice de coordination transfrontalière en matière de fréquences mobiles, déjà exécuté à 90% par les Etats membres de la Communauté d'Afrique de l'Est (CAE). Actuellement, le régulateur télécoms de chaque pays vérifie que l’exercice s’est déroulé sans faille.
Selon Ally Simba, résoudre le problème d’itinérance forcée, causée par des interférences des réseaux mobiles transfrontaliers, permettra aux habitants de ces zones de ne plus payer des coûts élevés d’accès aux services de télécommunications mobiles. Ils pourront aisément accéder aux réseaux télécoms de leur pays de résidence, ainsi qu’à la tarification locale.
Même si le projet « One Area Network » est venu réduire considérablement le coût de l’itinérance mobile, Peter Munya, le ministre kényan de la Communauté de l’Afrique de l’Est et du Développement du corridor nord, a indiqué que permettre aux usagers d’économiser, même quelques centimes, n’est pas inutile. Cela revalorise le pouvoir d’achat des consommateurs.
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