(Agence Ecofin) - Comparé aux autres pays d’Afrique de l’Est, le Burundi piétine en matière d’Internet. Le taux de pénétration est très faible. Il est inférieur à 10 %.
C’est le directeur général par intérim de l’Autorité de régulation et de contrôle des télécommunications (ARTC), Hermalas Nahimana, qui l’a révélé, la semaine dernière, lors d’un atelier sur l’élaboration d’une loi régissant les technologies de l’information et de la communication au regard de la rapide innovation technologique mondiale.
Cette situation – qui semble illogique compte tenu des investissements réalisés par le gouvernement dans la fibre optique et la mise en place du fonds de service universel destiné aux infrastructures télécoms en zones rurales et reculées – est justifiée par la cherté de l’accès à Internet, selon Christian Ntahondi, le chef du service d’encadrement tarifaire et concurrence à l’ARCT.
En mai dernier, Alliance for Affordable Internet (A4AI), dans ses relevés, estimait pourtant que le Burundi est l’un des pays d’Afrique où le coût du GB en haut débit mobile est le plus abordable. Soit 3,3 USD. Pour l’ARTC, ce coût est toujours assez élevé et inaccessible à la majorité des Burundais. Restreignant de ce fait le pouvoir transformateur de l’Internet.
Christian Ntahondi a également justifié le faible taux de pénétration d’Internet par la cherté des smartphones.
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