(Agence Ecofin) - Au Kenya, le processus de cession des usines publiques de sucre aux acteurs privés vient de se heurter à un obstacle majeur.
D’après Businessdailyafrica, le Conseil des Gouverneurs de Comté (CoG) a en effet, rejeté l’hypothèse d’une reprise en main des raffineries par des investisseurs, préconisant une reprise en main par les comtés.
« Nous n’autorisons pas la vente de ces usines, nous voulons qu’elles soient transférées aux comtés qui pourront les gérer efficacement.», a affirmé Okoth Obado, président du Comité de l’agriculture du CoG.
Ce refus vient compromettre les objectifs de la Commission de Privatisation qui en mars dernier, s’était dite prête à achever la vente des compagnies d’ici août, en prélude à l’expiration des mesures de sauvegarde du COMESA en février 2019.
Les sucreries entrant dans ce processus de privatisation sont entre autres la South Nyanza (Sony), Chemelil, Nzoia, Muhoroni et Miwani.
Le Kenya devrait produire entre 420 000 tonnes et 450 000 tonnes de sucre en 2018.
Espoir Olodo
Lomé, Togo - Organisé par la BIDC.