(Agence Ecofin) - Au Kenya, le malaise financier des sucreries publiques se poursuit. D’après Businessdailyafrica, lesdites compagnies affichent désormais une dette de 90,4 milliards de shillings (893 millions $) contre 38,5 milliards au mois de mars 2019.
Ce lourd passif comprend notamment l’encours des crédits, les taxes, les amendes et les pénalités. Les compagnies concernées sont la Miwani, Muhoroni, Sony, Chemelil et Mumias.
Alors qu’un règlement de l’ardoise par les compagnies elles-mêmes reste hypothétique, de nombreuses voies plaident pour un effacement de leur dette par le gouvernement pour faciliter leur restructuration. Cette démarche qui avait été approuvée en 2013 par l’Assemblée nationale sous réserve d’une vente des actifs des usines n’a pas pu avoir lieu en raison de la lenteur de la privatisation.
Si le gouvernement a annoncé cette semaine la relance du processus, certains analystes estiment qu’il faudrait également rendre la culture de la canne plus attractive notamment à travers un paiement de la tige basé sur la teneur en saccharose contre le système de tarification au volume actuellement appliqué.
Pour rappel, le secteur sucrier fournit environ 15 % du PIB agricole.
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