(Agence Ecofin) - En Ouganda, l’empilement des stocks sucriers, en raison de la limitation des exportations vers les pays voisins, reste un casse-tête pour les industriels.
Alors que les tarifs élevés ont ralenti les envois vers la Tanzanie, les expéditions vers le Rwanda ont été interrompues depuis la fermeture du point de passage des marchandises en février dernier, a indiqué, à Bloomberg, Jim Kabeho, président de l’Association des producteurs sucriers. En outre, les flux vers le Soudan du Sud, autrefois premier importateur du sucre ougandais, ont été réduits en raison des conflits.
Cette perturbation du segment d’exportation est problématique. D’une part, en raison des coûts liés au stockage par les usines et de l’autre parce qu’elle pourrait représenter un véritable manque à gagner pour l’industrie si elle se poursuit en 2019/2020.
En effet, le pays qui anticipe une production de 500 000 tonnes de sucre durant ladite campagne pourrait se retrouver avec un surplus de 150 000 tonnes de matière première sur les bras, un volume qui idéalement devrait être exporté pour générer des devises étrangères.
Actuellement, les destinations majeures du sucre ougandais sont le Kenya et la RDC. Le pays possède 11 sucreries opérationnelles, dont les principales sont Kakira Sugar Works (KSW), Kinyara Sugar Works et Sugar Company of Uganda.
Espoir Olodo
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