Le Maroc lance la 1re phase du programme Noor PV II qui cible une capacité de 400 MW d’électricité

(Agence Ecofin) - Classé premier de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord dans l’indice « Green Future » 2021, le Maroc poursuit ses ambitions d’une transition énergétique rapide et efficiente. 

Le Maroc a lancé cette semaine la première phase du programme solaire Noor PV II. Au total, 13 lots sur les 14, d’une capacité totale de 333 MW, ont été octroyés à quatre entreprises. Il s’agit d’un programme du ministère de l'Energie, des Mines et de l'Environnement et de l'Agence marocaine pour l'énergie durable (Masen), lancé en janvier 2020

« Le ministère de l'Energie, des Mines et de l'Environnement et l'Agence marocaine de l'énergie durable (Masen) ont lancé, le 30 janvier 2020, des appels à manifestation d'intérêt liés au développement de la première phase du programme Noor PV II, d'une puissance totale d'environ 400 MW et ce dans le cadre de la loi n °13-09. »

La première phase du programme sera développée sur 7 sites du Royaume sous forme de projets de petite et moyenne taille.

Selon les sources médiatiques locales, les entreprises adjudicataires sont : Taqa Maroc, producteur marocain d'électricité, filiale du groupe émirati Taqa, qui a remporté les 5 premiers lots avec un objectif de capacité de 48 MW chacun ; la société italienne d'énergies renouvelables, Enel Green Power Morocco, qui a remporté 4 lots ; Amea Power, une société d'énergie renouvelable basée à Dubai, qui a remporté 2 lots ; enfin, la société française Voltalia qui a remporté les deux derniers lots.

La mise en service des centrales photovoltaïques est prévue pour l'année 2023.

La première phase de ce projet est lancée alors qu’en cette année 2022 le Maroc devrait atteindre son objectif de porter à 42% la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique, selon la Masen. Le pays est pionnier en Afrique et au Moyen-Orient dans le développement des énergies renouvelables. Le programme solaire Noor PV II fait partie des nombreux projets visant à maintenir la cadence actuelle et atteindre la barre de 52%, fixée pour 2030.

Abdoullah Diop