(Agence Ecofin) - Aux Seychelles, la construction de la centrale flottante de Providence (5,8 MW), la première du pays, accusera du retard en raison du coronavirus. Quadran Energy, le constructeur, n’a en effet pas pu effectuer les diligences nécessaires sur le terrain, en vue d’un démarrage des travaux en juillet.
Aux Seychelles, la construction de la première centrale flottante du pays sera retardée par la pandémie du coronavirus. En avril 2018, le pays a initié un projet pour construire la centrale solaire flottante de Providence, d’une capacité de 5,8 MW, dans le lagon du Rocher (district Les Mamelles). L’énergéticien français Quadran a remporté le marché et les travaux étaient prévus pour commencer en juillet 2020.
Selon Tony Imaduwa, le directeur exécutif de la Commission énergétique des Seychelles, le processus accusera du retard parce que Quadran ne pourra pas remplir toutes les conditions à temps pour le démarrage des travaux. Une partie des formalités nécessite en effet la présence dans le pays des équipes de la compagnie, une chose qui a été rendue impossible par les restrictions de mobilité dues au coronavirus.
A l’octroi du marché, la compagnie disposait de 5 mois, selon les termes de la procédure pour clôturer l’ensemble des démarches.
« Cela est crucial à cette étape du processus. Il y aura peut-être des implications en matière de coût, mais le projet est mis en œuvre sur un modèle selon lequel le producteur indépendant assure le financement, la conception, la construction et l’exploitation de la centrale dont il vendra la production au réseau électrique à un tarif défini à l’avance », a affirmé Tony Imaduwa.
Il s’agit également de la première centrale construite par un producteur indépendant d’énergie dans l’archipel. Le contrat de rachat d’électricité court sur une durée de 25 ans à un tarif de 9,5 cents de dollar par kilowattheure.
Gwladys Johnson Akinocho
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