(Agence Ecofin) - Le ministre de l’information et des télécommunications, Nestor Bankumukunzi (photo) a organisé un point de presse, le 15 mai 2017, en prélude à la célébration de la journée mondiale des télécommunications, le 17 mai 2017. Face aux journalistes, le patron du secteur TIC et Télécoms burundais a déploré la faible culture TIC du pays.
Cette situation se manifeste par le peu d’engouement des populations pour l’utilisation des infrastructures TIC, la recherche ou encore l’innovation, comme c’est le cas chez les pays voisins comme le Kenya, l’Ouganda, le Rwanda, la Tanzanie.
« Nous avons constaté que le Burundi dispose d'une infrastructure de base assez déployée en matière des TIC. Mais le constat que nous faisons, constat amer, est que nous sommes encore déficitaires en termes de culture TIC et que même le peu d'applications qui sont disponibles, notamment la fibre optique qui est l'une des plus denses dans la sous-région, n'est pas assez exploitée (…) Actuellement, cinquante institutions publiques et parapubliques sont certes sur un réseau connecté, mais pas de façon optimale.», a expliqué le ministre.
Pour susciter l’intérêt des Burundais pour les TIC, le monde numérique et toutes les opportunités qu’ils offrent en termes de développement humain et socioéconomique, il est prévu une amélioration de l’exploitation du réseau connecté du pays. L’autorité de tutelle a révélé, à cet effet, que le Secrétariat Exécutif des Technologies de l'Information et de la Communication (SETIC) travaille actuellement à cette fin et a initié des négociations avec de nombreux partenaires pour l’accompagner dans cette tâche.
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