(Agence Ecofin) - En visite à Abu Dhabi, la capitale des Emirats Arabes Unis, le président Félix Tshisekedi multiplie les rencontres avec les partenaires émiratis pour attirer plus d’investissements en RDC. Ceux-ci concerneront l’énergie, les mines, les infrastructures et la sécurité.
1 milliard $ seront mis à la disposition de la RDC, en plus de 30 véhicules militaires blindés tactiques, par les Emirats arabes unis. L'annonce a été faite par Mohamed Ben Zayed Al-Nahyane, prince héritier d’Abu Dhabi et vice-commandant suprême des forces armées émiriennes, à l'issue d'une rencontre avec le chef de l'Etat de la RDC, le dimanche 10 octobre.
Cette rencontre a été l'occasion pour les deux hommes d'Etat d'aborder les questions de la collaboration et des opportunités d'investissement dans divers domaines notamment, les infrastructures, l'énergie, la santé, les mines et la sécurité. Une prochaine rencontre est prévue dans la capitale émiratie où, selon la cellule de communication de la présidence, plusieurs accords seront signés.
#RDC #UAE #DIPLOMATIE #INVESTISSEMENT 10.10.2021/ #AbuDhabi
— Présidence RDC ?? (@Presidence_RDC) October 10, 2021
Le Président de la République a eu, ce dimanche 10 octobre, une fructueuse rencontre bilatérale avec S.E. Mohamed Ben Zayed Al-Nahyane, le Prince héritier #AbuDhabi et vice-commandant suprême des forces armées émiratis. pic.twitter.com/KqDNlrE7AU
Selon la présidence congolaise, « un intérêt manifeste de la part des deux parties a été constaté dans le cadre du renforcement des relations entre les deux pays qui entendent créer un partenariat gagnant-gagnant. Au niveau sécuritaire, les Emirats ont manifesté la ferme volonté d’aider la RDC dans la lutte contre le terrorisme à l’est ».
Ce don de matériels militaires viendra en renfort aux forces armées de la RDC qui luttent contre plusieurs groupes armés rebelles et terroristes qui sévissent à l'est du pays. De l’avis de plusieurs observateurs, le gouvernement, malgré ses efforts, peine à ramener l'Etat de droit dans cette partie du pays, ce, en dépit de l'aide de la Monusco.
Depuis l’arrivée au pouvoir de Félix Tshisekedi, Kinshasa a pris des engagements forts pour faire face à la crise sécuritaire, tout en accélérant ses projets de développement. Ainsi, depuis plusieurs mois, les provinces de l'Ituri et du Nord-Kivu ont été placées sous état de siège, précisément pour mettre fin aux activités des groupes armés. Une initiative qui a été suivie d’un renforcement de la coopération avec les partenaires du pays, dont les USA, visant à améliorer les capacités des forces armées congolaises.
Jean-Marc Gogbeu (stagiaire)
Lomé, Togo - Organisé par la BIDC.