(Agence Ecofin) - L'actuel Président de la Banque mondiale, l’Américain David Malpass et son équipe, veulent mobiliser 12 milliards $ pour aider les pays en développement, à avoir accès à un éventuel vaccin anti-Covid.
L’actuel patron de l’institution de Bretton Woods a révélé hier, dans une interview accordée à Reuters, qu’il cherchait à obtenir l'approbation de son conseil d'administration, pour ce plan de financement. L’idée, étant de mettre les pays pauvres et à revenu intermédiaire, sur le même pied que les pays riches, en matière d’accès à un éventuel vaccin.
Le Programme de la Banque, devrait ainsi débourser des subventions ou des prêts (encore) aux pays et pourra sélectionner tout vaccin répondant à des critères de sécurité, avec l’aval des institutions compétentes.
Ces tractations surviennent alors que les puissances mondiales mènent une course effrénée pour obtenir au plus vite, et chacun le premier, une formule efficace et sûre. Les Etats-Unis, par exemple, ont promis plus de 3 milliards $, pour garantir des centaines de millions de doses de vaccins en cours de développement, que ce soit par le Britannique AstraZeneca, l’Américain Pfizer, ou encore l’allemand BioNTech. Ces trois géants sont actuellement en tête dans la course au vaccin, en Occident.
Ceci étant, l’Afrique subsaharienne reste l'une des régions les moins touchées au monde, et certaines données indiquent que la plupart des pays africains ont déjà passé leur pic et atteint un début d’immunité collective, ce qui relativise les questions d’accès à un éventuel vaccin dûment développé et testé.
Ayi Renaud Dossavi
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