(Agence Ecofin) - Après la suspension de Twitter au Nigeria, en juin dernier, les autorités locales avaient annoncé vouloir recenser et accréditer les réseaux sociaux autorisés sur le territoire. Avec l’accalmie entre les autorités et Twitter, beaucoup s’interrogeaient sur l’avenir de cette initiative.
Au Nigeria, le gouvernement fédéral ne souhaite plus obliger les réseaux sociaux internationaux et les plateformes numériques à s'enregistrer et à ouvrir des bureaux au Nigeria. L’information a été rendue publique par le média spécialisé Broadcast Media Africa.
Il faut rappeler que ce projet a vu le jour quand le gouvernement nigérian a suspendu Twitter, en réaction à la suppression d'un tweet du président Muhammadu Buhari sur la plateforme. Dans la foulée, les autorités locales ont déclaré que Twitter et tous les autres services en ligne devaient désormais s'enregistrer auprès du régulateur local et payer des taxes.
« Que ce soient Netflix, Iroko ou Facebook, ils sont tous au Nigeria en train de mener des affaires, de gagner de l'argent et de ne pas payer d'impôts. Ils gagnent des milliards dans le pays tout en ne payant pas d'impôts. Cela ne peut pas continuer. Il serait utile que toutes les plateformes soient enregistrées en tant que personnes morales avant de faire des affaires au Nigeria », avait déclaré à l’époque Alhaji Lai Mohammed, ministre de l'Information.
Finalement, il semble que ces mesures étaient essentiellement liées à la crise avec Twitter.
Servan Ahougnon
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