(Agence Ecofin) - En votant trois nouvelles lois règlementant la presse, et particulièrement les médias électroniques, le Parlement égyptien a entériné un durcissement du contrôle de l’information en Egypte. Un tour de vis qui passe mal.
« Le seuil de liberté est très limité par rapport à ce qu’on pouvait écrire il y a quelques années. », confie notamment le politologue Mousatafa Kamel el Sayed à TV5 Monde. Une inquiétude partagée dans les lignes du Monde Afrique par le journaliste d’un site en ligne, Omar Saïd, pour qui « ces nouvelles lois sont extrêmement dangereuses, à tel point qu’elles menacent la survie du journalisme en Egypte ».
L’ONG Reporters Sans Frontières, qui évalue à 34 le nombre de journalistes et de blogueurs emprisonnés en Egypte, classe le pays au 161ème rang sur 180 en matière de liberté de presse.
Lomé, Togo - Organisé par la BIDC.