(Agence Ecofin) - « Plusieurs ondes de la radio nationale tunisienne ont été accordées à d’autres médias publics et privés. Ainsi, notre radio ne diffuse que sur deux ondes Fm qui ne couvrent pas tout le territoire et ce, depuis plusieurs années », se plaint Kalthoum Saidi, chef de service de la programmation à la Radio Tunisienne. Elle s’exprimait au cours de la conférence organisée le 22 mai 2014 par l’université privée Centrale Com, sur le thème « l’Audiovisuel en Tunisie, réalités et perspectives ».
« Je sollicite l’attention des responsables actuels ou futurs de la radio afin qu’ils portent toute leur attention sur cet épineux problème », a dit Kalthoum Saidi, avant d’ajouter que la radio nationale ne couvre plus que 12 gouvernorats, soit la moitié du territoire tunisien. Et c’est une partie de population qui est ainsi privée de son droit au service public.
L’autre conséquence est le recul de la radio nationale dans les classements d’audience. Une entorse à la réalité, dit Kalthoum Saidi. Elle cite l’exemple des localités de Kebili, Ain Drahem ou Djerba où les auditeurs disent ne pouvoir capter la Radio Tunisienne que lorsque d’autres radios régionales cessent leur programme.
Les radios clandestines constituent également un problème. Il y a une dizaine de jours, l’une d’elle a créé une perturbation des ondes ressentie par Radio Monastir, Radio Jeunes, RTCI et la Radio nationale.
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