(Agence Ecofin) - D’ici le mois d’août ou de septembre 2018, l’Autorité des Communications du Kenya (CAK) prévoit de lancer une nouvelle phase de mise en oeuvre des projets du Fonds de service universel (USF). Une enveloppe de 2,5 milliards de shillings kényans (24,8 millions de dollars US) a été prévue à cet effet. L’argent sera réparti entre les sociétés que le régulateur télécoms aura retenues pour réaliser l’extension de la couverture des réseaux voix et data dans les zones mal ou pas du tout desservies en services télécoms.
Les sociétés qui ont déjà collaboré avec le régulateur télécoms pour apporter les services voix et data dans les zones enclavées sont Safaricom, Telkom Kenya, Xtranet Communications Limited, Liquid Telecommunications Limited et Commcarrier Satellite Services.
D’après Nixon Gecheo, membre du Conseil consultatif du service universel, comme par le passé, « les projets de cette nouvelle phase seront attribués par le biais d'appels d'offres ouverts. Les entreprises sélectionnées seront celles qui auront prouvé leur capacité à mener à bien des projets de connectivité. La priorité sera accordée aux entreprises qui contribuent au Fonds », a confié Nixon Gecheo.
Depuis sa création en 2009, le Fonds de service universel a déjà collecté 71 millions de dollars US à partir de la taxe de 0,5% perçue auprès des fournisseurs de services télécoms. En mai 2018, Ngene Gituku, le président de la CAK, avait jugé ce montant très insuffisant pour combler toutes les lacunes identifiées sur la connectivité vocale et data à travers le pays. Pour y arriver, il avait estimé à 2,5 milliards de dollars US le volume de fonds qu’il faudrait accumuler.
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