(Agence Ecofin) - Le ministre des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique, Léon Juste Ibombo (photo), s’est rendu à la direction de l’opérateur de téléphonie mobile Airtel Congo, le 15 janvier 2018. Sa visite faisait suite à la publication sur les réseaux sociaux d’un plan de suppression d’une centaine d’emplois pour motif économique, attribué à la société télécoms.
Au cours des échanges avec le directoire d’Airtel, Leon Juste Ibombo a manifesté son désaccord quant à son programme de réduction d’effectif. Il a expliqué que le ministère dont il a la charge, tutelle du marché télécoms, n’a reçu de la compagnie aucun document officiel « précis » et « explicite » en rapport avec ses difficultés économiques qui justifient son plan de suppression d’emplois.
« Notre présence ce jour à Airtel Congo a pour but d’attirer l’attention des dirigeants sociaux que nous n’approuvons pas la démarche qu’ils ont entreprise. Nous ne l’acceptons pas en tant que gouvernement. », a-t-il souligné.
Pour le patron du secteur des télécommunications, « les dirigeants d’Airtel sont libres de prendre des décisions, mais celles-ci doivent être conformes à la loi. L’intérêt des travailleurs doit être garanti et préservé ».
Le ministre a expliqué qu’un plan de suppression d’emplois pour motif économique ne peut se faire sans l’avis de la tutelle. Il a insisté sur la mise en place d’un comité supervisé par le ministère, qui s’attellera à redresser la situation économique de l’entreprise pour éviter des licenciements. C’est ce comité, en collaboration avec les représentants du personnel, qui devra décider d’un possible plan social.
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