(Agence Ecofin) - En Guinée, Mouctar Bah (photo), le correspondant de RFI a été écouté par la Haute autorité de la communication (HAC). Il devait répondre de son article accusant les forces de l’ordre de la mort de deux jeunes guinéens, quelques heures après la manifestation de l’opposition du 7 novembre.
Pour Martine Condé, la présidente de la HAC, le correspondant de RFI a diffusé de fausses informations. « Ce n’est pas la première fois que Mouctar Bah a ce type de problèmes. Il ne nous a pas fourni de preuves palpables. Il a reconnu qu’il n’a pas de preuve et assure reprendre des informations fournies par d’autres journalistes », a déclaré la présidente de la HAC, qui n’a pas hésité à qualifier le travail du correspondant de RFI de « militantisme ».
De son côté, Mouctar Bah dit ne rien se reprocher, sachant qu’il n’a fait que citer les témoins de la tragédie. « Les commissaires de la HAC ont dit qu’ils siègeraient pour prendre la décision finale. Je ne me reproche rien. J’ai rapporté des propos des proches des victimes », assure-t-il.
Servan Ahougnon
Lomé, Togo - Organisé par la BIDC.