(Agence Ecofin) - Il faut une revalorisation des salaires dans la presse. Tel est le crédo du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics). Cette organisation a décidé de mieux outiller les personnes chargées de rediscuter avec le patronat les termes de la nouvelle convention collective. Le Synpics a organisé les 7 et 8 avril 2015 un atelier de formation des négociateurs de la convention collective qui date de 1991. « Le fonds du problème, c’est de revoir la grille salariale », a déclaré le secrétaire général du Synpics, Ibrahima Khalilou Ndiaye (photo). « Nous avons répertorié toutes les augmentations de salaires qu’il y a eu depuis 1991 pour avoir un tableau crédible de ce que devrait être les niveaux des salaires suivant la catégorie ou la classe des uns et des autres », a-t-il ajouté.
L’actuelle convention collective est qualifiée « désuète » et « dépassée ». Sa renégociation vise à adapter le texte aux exigences sociales de l’heure et au contexte socioéconomique du Sénégal. Ainsi, les journalistes pourront mieux gagner leur vie et vivre de leur métier.
Ibrahima Khalilou Ndiaye espère qu’un accord sera trouvé avec les patrons de presse dès la première session des négociations sous l’arbitrage du ministre du Travail. « Si on ne parvient pas à parachever le document dans les 15 jours, on va se retrouver pour poursuivre les négociations », prévient le Sg Synpics. Au-delà des négociations, le Synpics invite l’Etat à veiller au respect de la réglementation.
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