(SIFCA) - L’État de Côte d’Ivoire, la société Biokala SA, filiale du groupe SIFCA, et la société Électricité de France (EDF) ont signé ce jour un accord tarifaire portant sur le prix de cession de l’énergie produite par la centrale biomasse Biovea, dans la région d’Aboisso, au réseau électrique ivoirien.
L’État de Côte d’Ivoire était représenté par M. Thierry TANOH, Ministre du Pétrole, de l’Energie et du Développement des énergies renouvelables, M. Adama KONE, Ministre de l’Économie et des Finances, Mme Anne Désirée OULOTO, Ministre de la Salubrité, de l’Environnement et du Développement Durable, M. Moussa SANOGO, Secrétaire d’État auprès du Premier ministre, chargé du Budget et du portefeuille de l’État et son Excellence l’Ambassadeur de Côte d’Ivoire en France, M. Charles GOMIS. Électricité de France (EDF) était représentée par Mme Marianne LAIGNEAU, Directeur Exécutif du Groupe en charge de l’International, et la Société Biokala SA par son Président David BILLON.
Initié en juillet 2012 par le groupe SIFCA à la suite de la signature d’un protocole d’accord entre l’État et sa filiale Biokala, ce projet vise à produire de l’énergie renouvelable à partir de biomasse en Côte d’Ivoire. En septembre 2014, SIFCA et EDF ont conclu un accord pour la construction et l’exploitation de la centrale.
D’une puissance de 46 mégawatts (MW), la centrale située à Ayebo permettra une production annuelle de 337 gigawattheures (GWH) à partir de 476 000 tonnes de biomasse collectée et exportable sur le réseau interconnecté.
« Ce projet répond à deux défis africains, et notamment ivoiriens : valoriser la biomasse générée par les activités agro-industrielles et répondre aux besoins en énergie dans un continent où le taux d’électrification est de moins de 40%. Mais ce projet permet surtout de générer un bonus environnemental en constituant une source de revenus complémentaires pour les planteurs de palmiers à huile, ce qui permettra de financer leur approvisionnement en engrais ou une assistance technique afin d’améliorer les rendements », explique David Billon, porteur du projet et Président de Biokala SA.
La construction de la centrale d’Ayebo, première centrale à biomasse en Afrique Subsaharienne utilisant des résidus de l’industrie agroindustrielle, est ainsi une véritable source d’économie circulaire et inclusive adossée à la filière du palmier à huile. Elle permet d’en moderniser la culture et l’ensemble du secteur agricole de la région d’Aboisso au service du renforcement des capacités du réseau électrique ivoirien, tout en préservant l’environnement. En Côte d’Ivoire, avec plus de 200 000 emplois réguliers, la filière huile de palme fait vivre près de 2 millions de personnes, soit 10% de la population.
Le projet Biovea contribue donc à une croissance inclusive de la région du Sud Comoé avec :
Le projet Biovea permettra également de développer une filière énergétique et agricole durable grâce au recyclage de 13 500 tonnes de cendres de palmes riches en potassium au profit des cultures vivrières et des plantations de palmiers à huile. Il sera en outre au service d’une gestion respectueuse de l’environnement en offrant :
En s’inscrivant dans les lignes d’une production énergétique responsable, et au service d’une agriculture durable, circulaire et inclusive, le projet Biovea est fier d’apporter sa contribution à la modernisation économique régionale et nationale de la Côte d’Ivoire.
A propos de BIOKALA
Fondée en 2010, Biokala est une filiale du Groupe SIFCA spécialisée dans les énergies renouvelables, notamment à biomasse produite à partir des résidus de palmiers pour alimenter ses futures centrales électriques.
À propos de SIFCA
Groupe privé ivoirien, SIFCA est spécialisé dans le domaine agro-industriel depuis 1964. Il est présent depuis l’exploitation des plantations jusqu’à la transformation et la commercialisation, sur la chaîne de valeur de l’huile de palme, du caoutchouc naturel et du sucre de canne. Fort de 30 000 employés, le Groupe est présent dans six pays (Côte d’Ivoire, Liberia, Ghana, Sénégal, Nigeria, France), avec dix filiales, dont certaines sont cotées à la Bourse régionale des valeurs mobilières d’Abidjan (BRVM) et celle de Paris.
Essentiellement basée sur l’humain, sa stratégie privilégie l’accompagnement des planteurs villageois et la recherche du bien-être de ses collaborateurs, sans jamais renoncer à sa vision et à ses engagements de compétences, de qualité, de respect des personnes et de l’environnement. En 2016, le chiffre d’affaires de SIFCA s’est établi à 450 milliards de francs CFA (295 millions d’euros).