(Agence Ecofin) - En Ouganda, la décision finale d’investissement sur le projet pétrolier du lac Albert a peu de chances d’aboutir avant la fin de cette année. C’est ce qui ressort d’une étude de l’analyste du secteur GlobalData, publiée mardi. Ceci, malgré l’accord signé par Tullow la semaine dernière pour céder 33 % de ses actifs à Total.
La crise actuelle du marché pétrolier, les litiges fiscaux avec les autorités ougandaises et les limites des infrastructures locales sont autant d’obstacles importants à surmonter pour le premier développement pétrolier dans le pays, selon Conor Ward, analyste pétrole et gaz dans l’amont chez GlobalData.
Si le début de la production est normalement prévu pour 2022, GlobalData indique que celle-ci démarrera bien plus tard, étant donné que la décision finale d’investissement aura connu de multiples reports.
« Avec le contexte actuel des prix du pétrole et l’épidémie de Covid-19, tous les participants au projet ont réduit leurs budgets de dépenses, il est donc très peu probable que se réalise la FID pour ce projet ougandais cette année », a ajouté l’analyste.
Le gouvernement compte sur la mise en œuvre de ce projet pétrolier pour doper les recettes publiques et financer de nouveaux projets d’infrastructures à partir de 2022.
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