(Agence Ecofin) - Après une année difficile où ses activités ont été affectées par la pandémie, SDX Energy démarre 2021 avec beaucoup d’optimisme même si globalement sa production devrait reculer d’ici fin 2021. De nouveaux forages seront exécutés, ainsi que des travaux de maintenance afin d’inverser rapidement cette dynamique.
La compagnie pétrolière britannique SDX Energy vient de publier ses pévisions de production pour 2021, au Maroc et en Egypte, où toutes ses activités sont concentrées. Toutefois, la société indique qu’en cas de perturbations liées à la Covid-19, ces prévisions pourraient être révisées. La société opère au Maroc et en Egypte , respectivement les périmètres West Gharib et South Disouq.
Sur l’ensemble de ses opérations, la production devrait reculer de 1 à 6 % par rapport à l’année écoulée si l’on exclut les actifs cédés en 2020. Elle devrait afficher entre 5 620 et 5 920 barils équivalents pétrole par jour.
Une situation qui sera le résultat des travaux de maintenance, d’installation de compresseurs et de reconditionnement des puits. Elle sera néanmoins partiellement compensée par la contribution du puits SD-12X, récemment mis en production en Egypte. Ce puits avait été découvert en avril 2020 et a permis d’atteindre un débit de 25 millions de pieds cubes de gaz par jour via un étrangleur de 54/64 pouces.
#SDX is pleased to announce its 2021 production guidance of between 5,620 – 5,920 boe/d and 2021 capex guidance in the range of US$25.0 – 26.5 million, which includes the drilling of the transformational 139bcf Hanut-1X well in Egypt and testing of the Top Nappe play in Morocco— SDX Energy (@sdxenergy) January 26, 2021
Il faut souligner qu’un puits de développement, Ibn Yunus-2X, et un puits d’exploration, Hanut-1X, seront forés consécutivement, à partir du deuxième trimestre de 2021. Le premier visera les ressources du compartiment ouest du champ Ibn Yunus et devrait être rapidement achevé et raccordé, une fois foré. Le puits Hanut-1X quant à lui, vise des volumes moyens récupérables de 139 milliards de pieds cubes avec 33 % de chances de succès.
Au Maroc, on table sur une hausse de 8 à 12 % de la production par rapport à 2020 et surtout un retour durable à des niveaux de consommation normaux pour l’ensemble de la clientèle suite notamment aux arrêts imposés par la pandémie.
Sur West Gharib, la production devrait diminuer naturellement au cours du premier semestre de l’année. On observera ensuite une reprise de l’offre grâce à de nouveaux puits prévus pour être lancés entre 2022 et 2023. La production grimpera ainsi de 3 000 barils par jour.
Toutefois, la société indique qu’en cas de perturbations liées à la Covid-19, les orientations de production pourraient être révisées.
Sur South Disouq, la société contrôle 55 % des parts et le statut d’opérateur. Au 31 décembre, la production moyenne était de 49,5 millions de pieds cubes de gaz par jour. Sur West Gharib, ses intérêts sont de 50 % et la production à fin décembre était de 3 285 barils par jour, pour une production gazière supplémentaire de 6,5 millions de pieds cubes de gaz par jour.
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