(Agence Ecofin) - La RDC fait face à d’importants délestages. En cause, des problèmes techniques aux barrages d’Inga qui privent le réseau de 350 MW, soit le tiers de la production totale. Des travaux sont en cours, mais les choses ne devraient revenir à la normale qu’en décembre.
En République démocratique du Congo, les délestages sont devenus récurrents et s’étendent sur de longues heures depuis trois semaines environ. La Société nationale d’électricité (SNEL) explique qu’elles sont dues aux pannes survenues dans les centrales hydroélectriques d’Inga.
« Il y a trois machines à l’arrêt à Inga. Ce sont des machines qui ont fait leur temps. Quand vous prenez les trois groupes immobilisés aujourd’hui, ça vous fait plus de 350 MW. C’est ce qui fait que les délestages se sont accentués au niveau de Kinshasa » a confié à RFI, Désiré Baleka, le chef de la section électricité de la SNEL.
Selon le responsable, des travaux sont en cours, mais la situation ne reviendra à la normale qu’en décembre. Avec ces 350 MW manquants, la SNEL produit environ 30 % moins d’électricité qu’en temps normal. Un déficit qui entraine également des délestages dans la province du Katanga qui abrite l’essentiel de l’industrie minière du pays.
La SNEL a d’ailleurs négocié avec les entreprises pour gérer au mieux ses ressources limitées. « Nous nous sommes entendus avec les industriels de manière à ce qu’ils puissent travailler la journée et que la nuit nous puissions utiliser l’énergie pour alimenter les populations », a affirmé le responsable.
Gwladys Johnson Akinocho
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