(Agence Ecofin) - Au Kenya, le gouvernement a revu à la baisse ses ambitions en matière de développement de son réseau électrique national, à l’horizon 2030. Le pays qui, initialement, voulait porter sa puissance électrique à 10 000 MW à cet horizon, compte désormais disposer plutôt de 7 200 MW de centrales, selon son ministre de l’Energie.
Charles Keter (photo) a affirmé que cette décision est due au ralentissement prévu dans la croissance de la demande électrique nationale. Selon les prévisions, cette demande croîtra annuellement de 9% jusqu’en 2021, avant de régresser vers une croissance annuelle de 7%.
« Nous avons besoin de nous concentrer sur l’augmentation de la demande, à travers le développement de l’industrie par exemple, afin de stimuler l’économie. Actuellement, sur nos 6,7 millions d’abonnés, 6 millions sont des consommateurs domestiques qui consomment moins de 10 unités par mois », a affirmé Charles Keter.
Le Kenya a fait passer son taux d’électrification nationale de 32%, en 2014, à 75% en 2018. Il compte atteindre l’accès universel à l’énergie en 2022 et estime les besoins en investissements pour l’atteinte de cet objectif à 2,75 milliards $.
Gwladys Johnson Akinocho