(Agence Ecofin) - Tarek El-Molla (photo), le ministre égyptien du Pétrole, vient d’annoncer que le gouvernement envisage de faire passer la production de pétrole et de condensat, de 630 000 à 690 000 b/j.
Cette augmentation de la production sera assurée par l’entrée en production, dans quelques semaines, de nouveaux actifs mineurs et surtout la montée en puissance de certains actifs déjà en production.
Il faut dire que, récemment, le gouvernement a mis en place une commission chargée de rédiger des propositions sur la manière d'augmenter rapidement la production pétrolière.
Le pays qui est devenu autosuffisant en gaz naturel, a introduit de nouvelles incitations fiscales dans le secteur pour attirer des investissements dans l’amont afin de mettre fin à ses importations de produits pétroliers, en aval. Il importe une grande partie de sa consommation d’essence. Par ailleurs, la capacité de raffinage de ses raffineries est nettement inférieure à la demande qui ne cesse d’augmenter.
Ces dernières années, l'Egypte a été au centre d'une ruée vers le gaz naturel dans l'est de la Méditerranée, après la découverte, en 2015, de l'immense gisement de Zohr par Eni. Désormais, Le Caire souhaite le même intérêt des investisseurs pour le pétrole.
Olivier de Souza