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Nareva saisit l'opportunité de la COP 22 pour lancer son projet africain

  • Date de création: 13 novembre 2016 13:42

(Agence Ecofin) - Partenaire officiel de la COP22, Nareva Holding, filiale du holding marocain SNI, s’inscrit dans la dynamique d’un secteur privé conscient du rôle qui lui incombe pour faire face, aux côtés des Etats, aux défis climatiques. 

A travers sa participation à COP22, Nareva présente ses réalisations, va à la rencontre de ses partenaires, clients, fournisseurs et grand public mais aussi contribue aux débats sur les actions et dispositifs à mettre en œuvre pour participer à l’émergence en Afrique de solutions énergétiques innovantes, durables et responsables, enjeu majeur de la lutte contre le réchauffement climatique.

Producteur indépendant africain d’électricité, Nareva s’est assignée pour objectif stratégique de contribuer au développement d’un mix énergétique sécurisé, compétitif et compatible avec les engagements de lutte contre le réchauffement climatique. Aujourd’hui, le groupe détient un portefeuille d’actifs énergétiques diversifiés de plus de 3000 MW dont 1650 MW en énergie renouvelable, ce qui conforte son positionnement en tant qu’acteur majeur de la transition énergétique au Maroc.

Un objectif de 5 à 6 GW en Afrique

Cet été, à l’approche de la COP 22, Nareva a signé un partenariat avec le groupe français Engie (ex-GDF Suez) dans le but de développer en Afrique un portefeuille commun de 5 à 6 GW. Cette stratégie de développement, impulsée par Mounir El Majidi, président de Siger, traduit la vision du roi Mohammed VI de positionner le Maroc en locomotive du continent africain.

Les pays visés par le partenariat, outre le Maroc, seront l’Égypte, la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Ghana et le Cameroun. La négociation de l’accord a été pilotée par Hassan Ouriagli, Président de la SNI, qui met ainsi en œuvre l’ambition panafricaine du fonds d’investissement, dont l’énergie constitue l’un des fers de lance, et par Isabelle Kocher, Directeur général d’Engie, pour qui l’opération devrait permettre une pénétration plus rapide du marché africain de l’énergie, en pleine expansion.

Ce partenariat entre Nareva et Engie permettra de développer, à travers une synergie de moyens et de ressources, des projets de production d’électricité pour contribuer au développement énergétique du continent africain, et ce, en respectant le cadre institutionnel et réglementaire de chaque pays. L’accord ne concerne que les projets et les technologies qui intéresseraient les deux parties en même temps. Les deux groupes ont l’ambition de construire un portefeuille d’actifs supplémentaires de 5000 à 6000 MW entre 2020 et 2025, produisant l’équivalent de la consommation moyenne de plus de 10 millions de familles des pays concernés

Si à ce jour Nareva s’est particulièrement distingué dans l’éolien, les deux partenaires n’ont pas l’intention de se limiter à cette technologie, ainsi que l’explique son directeur général, Ahmed Nakkouch (photo) : « Nareva est un producteur indépendant d’électricité africain qui a la conviction du droit à tous d’accéder à une énergie abordable, sécurisée et permettant le développement économique et social des pays et des citoyens. Nous estimons que ce droit est conciliable avec un mix énergétique qui répond aux exigences de protection de l’environnement et de lutte contre le réchauffement climatique. Forts de ce crédo, nous n’entendons pas nous limiter à l’éolien. Nous nous intéressons, en effet, à toutes les sources de production d’électricité qu’elles soient renouvelables : hydraulique, éolien, solaire, marine, biomasse, ou bien fossiles : charbon propre, gaz naturel. »

Un partenariat déjà opérationnel

Pour rappel, cet accord vient renforcer les liens étroits entre les deux groupes déjà associés dans le cadre de deux projets. En effet,  Nareva et Engie se connaissent bien. Ils ont développé ensemble, au Maroc, le plus grand parc éolien d’Afrique, le parc de Tarfaya, un ensemble de 131 éoliennes, pour un investissement total de 450 millions d’euros et une puissance de 301 MW, mis en service en 2014. Le contrat avait été gagné dans le cadre d'un appel d'offres international.

Actuellement, dans un autre registre, les deux partenaires constuisent ensemble, toujours au Maroc, une centrale thermique au charbon de 2 x 693 MWqui sera la première en Afrique à utiliser les technologies de charbon propre.

Les technologies de charbon propre, que l’on appelle « centrales supercritiques et ultra-supercritiques », opèrent à des températures et des pressions permettant à l’eau de passer à l'état gazeux sans phase d’ébullition, ce qui améliore considérablement l’efficacité du système et signifie moins d’émissions (notamment de dioxyde de carbone et de mercure), et un coût moins élevé par mégawatt. Dans le cas de la centrale de Safi, à la technologie ultra-supercritique s’ajoute un système de filtrage et de recyclage des polluants atmosphériques.

Safi Energy Company (35% Nareva, 35% Engie et 30% Mitsui & Co) représente un investissement de 2,6 milliards de dollars, comprenant la construction d’un nouveau port à Safi, doté d’un quai charbonnier. A noter que ni le parc de Tarfaya, ni la centrale thermique de Safi ne sont comptablisés dans l’objectif de 5 à 6 GW récemment annoncé par les deux partenaires : « Cet objectif n’intègre pas les projets développés ou en développement au Maroc», nous confirme le DG de Nareva.

L’énergie éolienne « la moins chère du monde »

En mars dernier, Nareva, en consortium avec Siemens et Enel, a remporté l’appel d’offres international pour la construction des centrales éoliennes de Midelt, Tiskrad, Tanger, Jbel Lahdid et Boujdour, d’une capacité globale de 850 MW. Prévus pour être achevés entre 2017 et 2020, les parcs auront un coût de mise en place de 1,2 milliard $, dont 400 millions $ seront apportés par l’Allemagne. L’obtention de ce contrat permettra également l’implantation, par Siemens, au Maroc, d’une usine de fabrication de pâles pour éoliennes terrestres. Avec un coût de 100 millions €, ce projet adjacent permettra la création de 1 200 emplois, accroissant par la même occasion la présence de l’entreprise allemande dans le royaume chérifien. La production des pâles devrait débuter d’ici 2017.

Selon Abderrahim El Hafidi, le secrétaire général du ministère marocain de l’énergie, le projet présenté par Nareva et ses partenaires européens permettra de produire l’énergie éolienne « la moins chère du monde », entre 30 $ et 25 $ le mégawattheure, soit moins de 30 centimes de dollars que la moyenne. Au Maroc, le prix moyen de l’énergie produite avec les techniques traditionnelles est de 90 centimes le kilowattheure. « Maintenant, nous avons des projets éoliens moins chers que le charbon. C’est fantastique que nous puissions avoir confiance dans l’énergie renouvelable pour l’avenir de notre énergie et l’avenir de la planète.» s’est réjoui M. El Hafidi.

Ces nouvelles sources de production d’énergie s’inscrivent dans un mix énergétique moderne combinant énergies renouvelables et énergies fossiles, note Ahmed Nakkouch: « Dans un système électrique, ce qui doit être considéré, c’est le coût moyen du mix énergétique qui est composé d’énergies renouvelables, à caractère intermittent, et d’énergies fossiles qui garantissent la puissance et la continuité de service. La baisse du coût des énergies renouvelables impacte positivement le coût moyen du mix énergétique sans remettre en cause la complémentarité de ses différentes composantes. Le Maroc s’est fixé un objectif volontariste et ambitieux d’avoir 52% de la capacité installée en 2030 en énergies renouvelables (hydraulique, éolien, solaire). Ceci dit, le complément de la capacité sera apporté en combustibles fossiles pour garantir la stabilité du réseau électrique national et la continuité de service. A terme, avec le développement, en cours, de solutions de stockage de l’électricité à un prix abordable, la part des renouvelables dans le mix énergétique pourrait être encore plus importante. En attendant, ce qui est important c’est que le mix énergétique soit compatible avec les objectifs de lutte contre le réchauffement climatique et de la préservation de l’environnement. » nous précise le DG.

Dominique Flaux, avec le magazine Energies Africaines.


 
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