(Agence Ecofin) - Jeudi, la société publique libyenne du pétrole (NOC) a publié un communiqué annonçant la chute à 97 508 barils par jour de la production pétrolière, avec des pertes cumulées qui s’élèvent désormais à 3,09 milliards de dollars. Ceci, en raison de l’embargo imposé par le maréchal Haftar sur les exportations du pays depuis deux mois.
Ce recul de la production n’aura pas un impact très sérieux sur les cours qui enregistrent une baisse historique à cause de l’échec de l’OPEP et de son allié russe sur une réponse commune aux conséquences de l’épidémie de COVID-19 ainsi que la volonté de l’Arabie Saoudite d’inonder le marché et de casser les prix aux raffineurs à partir du mois prochain.
Le gouvernement de Fayez al-Sarraj maintient que les forces du maréchal Khalifa Haftar, l’armée nationale libyenne (LNA), continuent de bloquer les ports pétroliers, tandis que le général de brigade Ahmed al-Mismari, porte-parole de la LNA, a déclaré à plusieurs reprises que c’est « la décision du peuple ».
Par ailleurs, la NOC a affirmé qu’elle était préoccupée par une probable pénurie de carburant en raison de la réduction de la production locale, de la fermeture de la raffinerie de Zawiya et d’un manque de financement gouvernemental pour importer du carburant.
Olivier de Souza