(Agence Ecofin) - Selon le rapport d’activités de la société publique nigériane du pétrole (NNPC), en mars, les quatre raffineries pétrolières contrôlées par le gouvernement n’ont tourné qu’à 5,55% de leur capacité combinée qui est de 445 000 barils par jour.
Un niveau record depuis la chute progressive de la capacité de production de ces usines frappées entre autres par la vétusté des installations et les actes de sabotage. Cette fois, la NNPC l’attribue aux travaux de modernisation des usines qui ont démarré début mars.
« La baisse enregistrée de performance opérationnelle des raffineries est à attribuer à la modernisation en cours des raffineries, qui devrait encore améliorer l'utilisation de la capacité une fois achevée.», explique le document.
Le rapport indique par ailleurs que cela représente un manque à gagner de près de 45 millions de dollars pour cette période. Il faut dire que les raffineries publiques ne satisfont qu’environ 10% de la demande interne du pays. Le reste des produits pétroliers consommés dans le pays, provient des importations.
Olivier de Souza