(Agence Ecofin) - En Libye, le secteur pétrolier n’est pas au bout de ses peines. Lundi, Azzawiya Oil Refining Company (ARC), filiale de la société publique du pétrole et plus grand raffineur du pays, a suspendu ses activités. C’est le résultat de plusieurs semaines de blocus des terminaux pétroliers qui ont entraîné l’effondrement de la production en amont. Le pays ne produit plus que 200 000 barils de pétrole actuellement.
La fourniture de pétrole brut s’est arrêtée depuis plus de deux semaines et ARC fonctionnait, jusqu’à cette annonce sur ses réserves. La société a déclaré qu’elle avait également perdu 1 milliard de dollars et a exhorté l’armée nationale libyenne et les groupes tribaux qui se sont emparés des ports à lever le blocus.
« La NOC renouvelle son appel à la levée de tous les blocus pour permettre à la société de reprendre immédiatement la production, pour le bien de la Libye et de son peuple », peut-on lire dans la déclaration rapportée par le Libyan Express.
Si la communauté internationale plaide pour la levée du blocus, le scénario selon lequel l’Est et l’Ouest obtiennent un accord qui favorise la relance de la production compromettrait les efforts actuels de l’OPEP pour freiner l’offre mondiale, alors que la demande ne cesse de dégringoler en Chine.
Lire aussi :
04/02/2020 - La production pétrolière libyenne tombe à 204 000 barils par jour