(Agence Ecofin) - Communication et de l’Economie numérique, Cheikh Bamba Dièye, envisage désormais de sensibiliser les députés sur le bien-fondé d’un code de presse au Sénégal. Le projet de texte attend depuis 2010. « Je réunirai les députés en séminaire pour leur expliquer les onze objectifs de ce texte dont un seul fait débat, c'est-à-dire l'allégement des peines privatives de liberté des journalistes », a indiqué le ministre devant l’Assemblée, lors de la séance d’examen du budget de son ministère, le 7 décembre dernier.
« Il faut un code pour organiser ce secteur. Le Sénégal ne peut pas être en retard dans ce domaine au moment où des pays qui n'ont pas le même standing de démocratie se sont dotés d'un code », a dit Cheikh Bamba Dièye.
« La dépénalisation n'est pas un permis d'insulter », a-t-il assuré, avant de réitérer la nécessité de protéger les journalistes dans le libre exercice de leur profession. Pour lui, le code de presse est un instrument qui permettra d’assainir la profession des journalistes, avec l'attribution d'une carte de presse nationale aux professionnels reconnus.
Pourtant, de nombreux députés ont continué de dénoncer le comportement de quelques hommes des médias, ainsi que la manière dont la revue de presse est réalisée sur certaines chaînes de radio et de télé. En octobre dernier, le Premier ministre, Aminata Touré, avait promis que le code de presse du Sénégal serait adopté avant la fin de l'année.
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