(Agence Ecofin) - Selon un responsable onusien, un accord pourrait être signé lundi à Addis-Abeba entre les principaux leaders régionaux pour œuvrer ensemble à la pacification de l'Est du Congo.
Alors que les pourparlers de Kampala entre les belligérants piétinent, les discussions devraient se déplacer à Addis-Abeba, où la communauté africaine et internationale semble enfin se mobiliser à l'unisson pour faire cesser les souffrances des populations congolaises et instaurer la paix dans la région.
Jeudi, le Conseil de sécurité de l'ONU a approuvé, avec un soutien appuyé de Washington, Londres et Paris, l'utilisation de drones de surveillance par la Monusco, dans l'est du Congo, afin de contrôler tous déplacements des rebelles du M23 et guider les 17 000 casques bleus en charge du maintien de l'ordre. La Russie, la Chine et le Rwanda qui s'étaient, dans un premier temps, opposés à l'utilisation de ces drones, ont fini par se ranger à la majorité.
Pendant ce temps, Hillary Clinton s'exprimait à propos du Mali, du Maghreb, puis de l'Afrique en général : « Africom a été crée il y a environ 10 ans. Je pense que beaucoup de gens se sont demandé à l'époque pourquoi avoir un autre centre de commandement dans le monde et pourquoi en Afrique. Je pense que nous devons maintenant porter plus d'attention à Africom et à sa capacité à l'intérieur de l'Afrique ».
Désiré Assogbavi, directeur du bureau d'Oxfam auprès de l'Union africaine, vient de lancer ce vendredi un appel au Sommet de l'UA : «Tous les jours, nous voyons les souffrances qu'endurent des milliers de femmes, d'hommes et d'enfants (...) Cette guerre a trop duré.»
Johannesburg, Afrique du Sud : « Faire place au changement : façonner la prochaine ère de prospérité de l’Afrique »